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Mad In Breizh (BC Edition)

by BATARD TRONIQUE

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1.
Le timing passe et file, avant que l'An Kou arrive je voudrais pas revoir toute ma vie qui défile, car des épisodes furent des fois difficiles, et puis qu'est ce que ça peut faire que je fasse l'imbécile, à rapper du camembert linguistique, qui ça dérange que je fasse le guide touristique, bienvenue dans ma tête, saturé de fumée de pèt', allez dites le si ça vous embête, j'suis ni un salaud ni un traître, j'suis qu'moi même, un descendant d'un insoumis ukrainien face aux nazi, et de ch'nordistes honnête et franc qui ont eu la belle vie, tu adhère pas, ou tu aime déjà, t'as le choix, le cul entre la france, l'ukraine et la belgique, dans ma tête je n'ai jamais fait de choix stratégique, j'aime mes trois origines au même titre que ma sensibilité artistique, j'ai eu souvent le temps, j'ai eu souvent du stress, j'ai beaucoup fait la fête, et en récolte les restes, a trop s'enfumer, ça ouvre des portes sur des mondes hallucinés, quand les loups s'immiscent dans tes rêves, à te laisser un message clair comme si écrit sur une grève de sable effacé par la mer, la Bretagne, je l'ai adoptée, même si elle n'est pas remplie que de gens qui m'ont en sympathie, moi je l'estime bien fort au coeur de mon esprit, je l'ai tatoué cet amour du pays sur le bras, ma feuille de cannabis triskellisée peut s'ennorgueuillir d'avoir ce message écrit en gras, breton fou, car je suis qu'un pépère qu'est resté un casse cou dans ses repères de ch'tiot père, et j'opère, comme rappeur, sans peur et sans reproches, ou presque, j'ai fait des erreurs, rien ne se regrette, car la vie n'a pas tort, elle défile sans revenir en arrière et reste que la peur de refaire les mêmes paroles et gestes, qui m'ont conduit chez les fous, au bout c'est pas l'enfer, c'est le néant de l'inconscient, mon paradis est sur terre, je n'en ai jamais pris la conscience, ce soir, c'est ma vie qui avance dans le temps de nôtre terre, 35 piges d'usure, une vie marginale digne d'un carpathien de ce nom, allez, je vais délirer jusqu'au bout, je ne suis qu'un breton fou, c'est Mad In Breizh, le batard est bailloné... DJ Arkane, envoie la purée !!
2.
Mon art est mûr et fends l'armure, dans ma mire, les murs qui séparent l'empire de l'homme et la nature, face a face contre le préau, je crache sur le mur taggé d'insultes a ratûres, je sors le marqueur, en toute innocence, j'écris a l'encre et ses bavures "nique la police", comme les exemples de ma jeunesse, alors que reste t'il aujourd'hui, si ce n'est un gout pour le chaos, la malice, la théorie du fléau, sous mon préau, c'est l'anarchie qui s'immisce, avec un grand A entouré d'un cercle rouge écarlate, je vois la france se fracturer, qui s'éclate, je reste sans pouvoir y faire, rien que des faux espoirs et l'envie de se revoir, avec les vrais, les frères, les potos de presque tous les ex-jours, pas ceux qui te font ner-tour un rail en guise d'amitié, y'a pas d'amour dans les addictions, y'a pas d'espoir dans la soustraction de ta conscience et de la raison, tous en destination pour mourir, ne rien faire d'autre qu'aimer, se retenir, ou taper de son poing, ou le lever, pour exprimer, un point, de vue, remettre en place, un con sorti de son coin, et moi, au moins, je l'ai vécu, ma France, je l'ai aimé, parfois en souffrance, c'est ce que tu entends dans mes silences, je suis pas un sale pervers, juste un bon peau-rouge, un coeur ouvert d'un apache marqué au fer rouge, que faut-il a celles et ceux, qui te font miroiter, que l'amour est vrai, et qui n'en donnent plus, je n'ai pas la réponse, je m'occupe d'abord de mon cul, mon cas me porte a cran, alors je parle cru, sans cris, tout passe crème en cas de crise, et sinon, des crysanthèmes, inscrits dessus un poème, te feront vêtir en noir, un écran de dentelle sur la poire, et les pleurs d'un ex-futur espoir, pourquoi croire que les malheurs n'arrive qu'a seulement soi, a part si on ne se preoccupe que de soi en solo, les petits malheurs des uns font le desespoir des salauds qui les prennent par la main, tiennent a eux sans rien demander au lendemain, et je n'en peux plus de ces furieux, et croire en autre chose qu'une vie qui ne fait que te battre, a coup de sale poisse, ou de grand con qui t'angoisse avec son air pâle, ou d'un rire fort qui éclate, dans ce monde il faut des tripes, du ventre, être si théâtral, après tout, c'est vrai, on est ce que l'on crée, alors, tu tiens vraiment encore à blablater ?
3.
Artiste a tout prix, je prie la vierge marie, pour etre meilleur que moi même, la légende des crado de retour dans le game, allez c'est cadeau, je nik votre fame, je tire sur le bédo, moi je m'aime, toi tu me trouves beau ou pas, rien a foutre de vos pouces hauts a l'envers, ou a l'endroit, les haineux se feront taire quand ils essaieront de se faire plus arty qu'un peintre en thérapie sur arte et puis qu'est ce que ça fait si je kiffe faire ce métier de passionné le son de A a Z une science, sans génie, pas d'ingénieur, du travail ou l'on ne compte plus les heures, et les jours supplémentaires aux trente cinq heures hebdomadaire de nos chers salariés ou fonctionnaire, le travail comme valeur basique du capital, quoi de neuf sur vos théories de bureaux des nineties, l'emploi comme createur de richesse, que les riches donnent leurs fesses ça m'étonnerait, quant aux pauvres, les plus nombreux, ils ne sont la que pour trimer et gaver les gens aisés de billets, donc oui l'emploi crée toujours autant de richesse pour les plus riches, de la poudre aux yeux, les dealers de perlimpinpin sont des jeunes entrepreneurs CON mais qui rapporte bien, la drogue ne s'abuse que quand tu use ton énergie a la détruire selon certains keupons du rap, j'suis bien d'accord que si l'on veut crever, faut crack-er pour du shit cc et tout ce qui est mauvais selon les mêmes qui veulent te faire trimer, aujourd'hui, le chichon est toujours aussi bon, et coute toujours autant de ronds, a quoi bon dealer en 2021, autant s'installer et vendre la came le THC en moins, ton CBD s'achète en CB, ou dans des boutiques de BD, le bédo est pourtant pas fait pour lire dans des bulles de parlé, moi je dirais plutot qu'on s'évade en pensée, la perfectation du crack vert pour créer du bon son, tu vois ou pas j'essaie d'etre clair mais a quoi bon si je t'éclaire, désolé, car je je suis ainsi fait, c'est la légende des bobos, je tamise, et t'envoie des voeux et des bises en message privatisé, allez mon... !! [Guess who's back ? c'est la légende, le vrai de retour dans le jeu de l'hyper-réalité du rap français, j'vais tout défoncer, sur du son cabossé, attention de pas rayer le cd, sinon ca va moins bien marcher] X2
4.
partie des paroles de Batard Tronique : A l'aube de l'univers, au travers des trous de vers, j'envoie des rimes en vers, inspiré par mes pairs et le verre de vin clair, en vers et contre tous, je me pousse, et repousse, l'envie de grandir, que faire, si je suis un gosse qui pousse dans ma caboche de molosse, a tous je vous dis la vie n'est pas si douce, tout n'est pas tout rose, le monde est multicarte, je vais te dire en prose, ce qui me fâche ou m'éclate, je repense a cette solidarité humaine dont j'ai bénéficié, de manger plusieurs semaines sans rien débourser, pas même un centime de monnaie, j'en remercie ceux qui ont un jour participé, à donner de leur temps ou faire péter le chèquier, je n'oublie rien, l'humanité n'est pas que générosité, car il y'a des psychopates dangereux, des gens malhonnêtes, et des gens trop curieux, sans oublier des gens trop bêtes, avec qui c'est "rien ne se regrette", de nôtre expérience, on apprends qu'il faut éviter de dire trop haut ce que l'on pense, que l'oeil qui voit tout est manitou, et redis tout dans l'joujou préféré de la civilisation technologique : a savoir les écrans électroniques, c'est ainsi que l'on se reflète au travers du reflet de la société, genre la télé, le meilleur des miroirs pour se voir au fond de ses pensées, et si c'était vrai, toi seul le sait, interpréter, ne pas trop se regarder le reflet au risque de se confondre, avec la réflexion tantôt jolie, tantôt immonde, oui, c'est le fils de cette terre ronde, qui gronde, nous sommes des fourmis, des bactéries, de Gaïa la terre mère, quoi de plus sain, qu'un esprit pur, dur au mal, et tous, nous sommes coupables, j'en suis un de ceux qui reconnaît ses pêchés, et en forme d'aveu je dirais simplement que c'est vrai... car nous sommes tous coupables partie des paroles de JustPim : Tous coupable Je profite de ce monde je m'amuse Incapable Aujourd'hui de voir le vrai du faux j'accuse Je viens sur une instru à l'ancienne Celle qui m'a fait aimer le rap Une bonne dose de hip hop boom bap Comme pendant le règne de Wu tang Bienvenue en 2021 Selon certain collapsologue Le début de la fin Il n'y aura plus le temps pour les analogues Si tu écoutes Yves Cochet Ancien ministre de l'environnement On va finir par s'entretuer Car plus d'électricité dans moins de 10 ans Heureusement qu'il y en a des bien Je te les site en vrac ici Pablo Servigne, Barreau Aurelien Où encore Jancovici Défenseur de notre monde Et surtout de ceux qui y habite Si seulement ils étaient à la table ronde Pour les décisions politiques Tous coupable De nos mots, de nos gestes ça m'use Incapable Aujourd'hui de voir le vrai du faux j'accuse Les médias pour faire du buzz À la solde de ceux qui nous baise Ils nous divisent et nous abusent Trop souvent pour faire du pez Le monde n'a pas changé Les règles sont toujours les mêmes On ne veut pas les réfugiés Des pays où l'on a semé le problème Car sous couvert de démocratie On assiège encore aujourd'hui Afin d'assécher notre terre Du peux de ressource qui nous reste On s'en fou complètement De l'environnement Les solutions depuis plus de vingt ans Sont bien connus des gouvernements Mais il ne bougeront pas Car ça ne rentrera pas Dans les poches des investisseurs Il n'y a que l'argent comme bienfaiteur Alors je matte mais je zappe, je prends des claques et m'éclate sur chaque information je fabrique tout un tas d'opinion hétéroclites Je garde l'oeil bien ouvert Et mon oreille aiguisé Qu'on arrête de me faire croire Que les choses vont bien se passer Tous coupable Dans mes mots ma colère fuse Incapable Aujourd'hui de voir le vrai du faux j'accuse Mes concitoyens Les yeux baissés sur leur smartphone De ne pas voir le mal ou le bien C'est pourquoi je prend le microphone
5.
Quand il n'y'a plus personne, que tu prie sans que ça résonne, que tu fuis la vie, et que plus rien ne t'étonne, alors, il te faut, de la beu, de la beu, de la bonne, qui c'est qui m'en donne, j'en veux des tonnes, ça t'étonne ? l'herbe est trop bonne, je veux de ce feu, de cette beu, de cette herbe folle, et je décolle, direction tout droit vers zion, qui veut me passer le spliff, en attendant un verre de pif, renifle moi cette ganjah, venue d'une grange a weed, et oui, c'est ma bud que tu roule, c'est le beuz que tu bamboule, l'herbe folle, ca me rend maboul, le chanvre, le bon kif, dans ma chambre, je roule un autre spliff, en prenant soin du massif, je déguste ce délice, c'est meilleur qu'la poudre au pif, j'en reprends une taff, et me sers un autre apéritif [apéritif !] que ma folie soit douce, au saoul de l'herbe lisse, que mon esprit se secousse, aux senteurs du vice, que mon corps se trémousse, sur ce son si festif, festif ! refrain : Je suis fumeur de Ganjah, qui veut se louer a dieu, je ne crois qu'en Jah, je fus parfois curieux, j'ai lu le livre d'allah, c'est un peu trop furieux, la paix soit avec moi, car je fume de la beu
6.
C'est a l'âge des hommes, que le petit homme que je fus, dégaina excalibur du rocher ou elle eut été coincée, mon excalibur je m'entrainais avec beaucoup d'heure et de façon pure, histoire de la rendre plus dure, et c'est ainsi que des années durant, l'épée était au fourreau souvent, puis vint le temps du branle bas face aux multiples évidences des combats qui s'offrait a moi, excalibur servit alors une fois, c'etait pour vaincre ce dragon magnifique et exotique, aux souffle enflammé épique dont se dégageait une odeur de miel vanillé des tropiques, que je dégainait plusieurs fois par semaine, pendant plusieurs mois, chaque semaine, et des fois même, plusieurs fois dans la journée, j'étais en forme en ce temps là, et puis vint le temps de la fin du combat, je dut quitter ce dragon terrassé, j'en avais les larmes aux yeux, mais je pensait bravement retrouver un combat a ma mesure et portée, il n'en fut rien pendant des années, et je m'appretais a laisser tomber, quand apparut devant moi ce dragon bien fait, venu des sables du désert, face a la creature, je restais béat devant son armure, car de gros avantages lourd et ferme etait en sa possession, mais le dragon trop jeune, ne savait même pas ce qu'il voulait de toute façon, et je fus désarmé devant sa glorieuse beauté rugueuse et sa cruauté persiffleuse, mon excalibur ressortait de nouveau du fourreau et j'en fit usage en solo, sans doute un peu trop, du coup, le manque d'adrenaline au combat me gagna, aucune malice en moi ne se glissait, pour savoir ou le prochain dragon se cachait. Excalibur, face aux Ex aux coeur purs, je raconte sec ce que j'endure, c'est pas du pipeau, c'est juste un héros, qui parle de son épée, sortie droite du fourreau, pour se fourrer, dans l'armure écaillée, de dragons et créatures enchantées, Montjoie ! que trépas si je me dédie, Ozana ! que trépasse les esprits mal remplis ! Oyez Braves Gens ! Oyez Braves Gens ! Je me devais de repartir et donc je repartais dans l'hydromel a en gerber sur les haies, et je trainais un peu trop avec des gens droles et mauvais, je me laissais alors aller vers le coté magique de l'obscurité, et cette fois encore, a coup d'herbes folles, de breuvages de trolls, que je consommais en quantité énorme, en délaissant les dieux des temples et leurs idoles, je rencontrais alors quelques dragons enchantés et enchainés certes, mais je devais dès lors payer pour terrasser ces pauvres betes, et des fois, excalibur restait inerte, décidant donc de m'endurcir, je me fis pendant quelques temps moine barde, et le temps de le dire, je me vis porter au peuple et aux tristes sires les récits imaginaires de mes exploits et soupirs sous un nom d'emprunt pour rire, puis lors d'un séjour ou j'etais captif pour une histoire de vision me rendant agressif, et qu'on me gavait de mixture et poisons a me rendre tout passif, un dragon qui ne payait pas de mine se présenta a moi, et engagea a ma surprise le combat, et pris de fierté tel un rocher face a l'esquif, je refusa tant ce dragon malingre etait peu attirant pour un combat que je souhaitais jouissif, et de séjours en captivité jusqu'a d'autres vacances forcées sous le reflet barré du ciel enluné, il se passa alors une longue année, et toujours je glissait dans la cervoise, l'hydromel et les breuvages de salsepareille, et finalement qu'approchait le couperet de la prochaine séance d'enferment prolongé, je me pris a retrouver ce dragon surprenant, quant au combat qui s'ensuivit, je ne vous en dirait point un mot de plus, car a trop parler d'histoire d'anus, on dit de la merde, voila c'est fini ....
7.
Quand je touche du doigt le soleil, je me brule les ailes, je suis l'ange déchu du ciel, sur terre, c'est l'enfer qui attends sous des airs débonnaires, au delà des mers, un pays fait d'une colonie, se déchire au prix d'un président pourri, il trompe son monde, est corrompu de façon immonde, trump se démonte, l'amérique s'estompe, dans les yeux des gamins, il n'y'a plus de rêve américain, les océans remplis de plastiques, nourrisent les poissons de nos produits toxiques, la n'drangheta se découvre comme la plus puissante des mafia, et adélaïde est investie par ses gros bras, depuis la mairie jusqu'a où ? on ne le sait pas, la troisième voie, se fait souterraine, puis se découvre pour proférer sa haine, qui veut encore de mes bonnes nouvelles, je ne suis pas l'ange gabriel, lilith princesse des enfers m'a fait une turlute amère corrompant mon identité je fus découvert, recraché sur la terre, dans un champ vert, je fus recueilli par mes pairs, déchus eux aussi, parmi eux Lucifer, me regarde et me passe un contrat, je ne le signe surtout pas, je me dis on verra, si je touche du bois, je reverrai les cieux du paradis, et ceux qui m'ont tout appris, et alors, quand je touche du doigt le soleil, je regarde de mes yeux la merveille, et m'émerveille, je suis cette entité profondément positive, si j'inverse la polarité de l'esprit, je m'esquive dans le négatif et déprime de façon vive auprès du démon chétif, appelle moi shériff, je te parle du contenu de ce livre, une étoile sur le gilet, face a un moustachu très laid, si la haine était du lait, certains s'en gaveraient jusqu'a l'obésité, le blanc ma couleur, pour l'humanité, sous ma peau, le coeur est rouge et bat au rythme du combat que je mène, sur la balance se démène le bien et le mal s'enchaînent de sacrées foutues chataîgnes, je suis celui qui connut la haine....
8.
J'esquive Le Point, préférant la virgule, mon style, la vipère nocturne, j'suis en mode surpuissant, en mode, je m'éclate sur du son puissant, je me fais plaiz, tu vas crier My Lord, please, brexit, casse toi et vite, et évite mes flammes en sautant dans le vide, comme une vitamine, je te mets en forme, plus nerveux qu'un vitaly de ternopil, ça c'est pour la forme, mes bails, mon style, mon kray, ma ville, saint mal', je me débine, 35, l'ouest sauvage mon pote, l'ouest sauvage, plus hargneux qu'un jason X en mode carnage, je sors des marécages, dans ma cage, entouré de fumée, je débarque dans le cercle, entouré d'une foule venue voir un rappeur se faire massacrer qui veut conquérir la couronne sacrée, alors je crée, je vais tout casser, une droite, une gauche, un direct, et un crochet, t'es pas dans un télé crochet, si tu te bats a la coubertin, tu vas rien décrocher, faut s'accrocher, fais pas le malin, essaye pas de t'approcher, je vais t'envoyer te recoucher, par ricochet, ta tête est une cloche de hochet, que je vais décocher, je vais enclencher la guerres des tranchées, et ta tronche de boucher va se faire coucher, par un fauché qui va te faire cracher le cachet, va te cacher avec tes clichés et pars chercher le clocher j'ai rien a me reprocher, fausse couche mal expulsée, je vais te faire pisser du sang, te faire plier et rejoindre le rang, tu vas te soumettre au pouvoir du plus grand des batard, ma puissance est tronique, en mode bionique, c'est les mots qui te niquent, allez vas rejoindre ta clique, prends toi ta claque, a mon déclic, sur le déclin, proche du claquage, tout a une fin, fais tes bagages, t'en prends plein les reins, t'as le dos large, le batard est vainqueur, au dessus c'est le soleil, sortez la couronne de groseille, je veux ma part de l'oseille, ca y'est c'est parti, je suis dans le paté, fais péter les amplis, que tes voisins m'entende tout péter, ca va pas faire un pli, je suis reparti, et toi tu repars dans le brouillard, KO par le batard.
9.
Dans les années 90, là ou les chicanos ont créés leur propre justice, les carnales, les gangs des fils d'hadés, ont brisé le jour d'une nuit dévorante, les hyènes et les foncedés, les chacals et les témoins du mal les hantent, l'homme est un animal, je vais en témoigner, je le chante, combien d'âmes tombées dans le feu de la muerte, brulés par le fuego d'une vie louée aux dios endiablés, el diablo, el dio del inferno, le royaume maudit souterrain, los aztecos ont repris le terrain, rompe craneos, ils brisent les os, clic boum bye bye, la vie finie vaut que dalle sur le terrain, d'une balle dans les reins, et t'es rien, on t'enterre pour un rien, jamais tranquille, comme une maladie, la mala vida les poursuit, la vida loca, la vie de bandit, OG, le vaudou du démonio, El Flaco,, tatoué de dessins maudits, ciao la vida, la mama, mi weeda, la locale te rend, psycho cholo, marijuana y coco, ils se calent sur la vie du barrio, la cabeza remplie de la drogua, et ça kiff le spliff des renégats, je m'arrache sur le son pour toi mon garçon, on ne vit qu'une fois la mala vida, évidemment, la nuit nous prend, dans ses bras, la muerte dézinguée les rattrapent, tous cinglés, déglingués...
10.
Elegance de ma démence, j'entrais dans cette danse, il y'a dix ans, après un aperçu des anges, entre le ciel et la terre mon coeur balance, mais je ne suis pas de l'engeance de ceux qui bavent par vengeance, donc je tais pour vrai ma préférence, ceci dit l'indice est dit, dans l'album c'est véridique, retour au very bad trip, finissant au petit matin, les yeux dans le vague, et des pompiers se donnant un coup de main, pour porter le big bag, que j'etais, un de ceux qui ne s'aimaient guère, toujours en guerre avec mon ego du futur et d'hier, toujours à chier sur le présent, c'est arrivé en juillet ce ne fut pas un accident, comment dire que l'on aimait, quand on ne sait pas décrire ce que l'on ressent, j'etais un sale gosse immature, je me pensais ni naze, ni dur, juste toujours sur que je n'étais jamais certain, de rien, a force de dire merci, j'attirais les vauriens, a force de dire pardon, j'en ai perdu la raison, sur le chemin de la maison, mes traces s'effacent, il me faut un peu de vodka bison, pour oublier les souvenirs, revenir a mon temps, ne plus me perdre et réinvestir en moi même, ça devient urgent de retrouver le gout de me dire, je m'aime, et se regarder, sans vomir, sans cracher, et contempler, les traces et les rides arriver, les cicatrices, et ce qui m'a marqué, comment te dire, petit gars, que la haine, est pas si pure, qu'elle se mixture avec de l'amour de façon rusée, une sorte de malice divine léguée à l'humanité, alors n'évite pas de vivre, ne loue pas ton temps, contente toi de vivre, et profiter d'être vivant, carquand tu fais couler ton sang, ton destin goutte, et il n'y pousse rien sous les croûtes, comment te dire, que tu deviens un autre, qu'une part de toi même est morte, et que tu n'as plus rien a foutre, tu te sens demi vivant, limite zombie, et tu ne sors plus les nuits, pour échapper a tes revenants...

credits

released February 9, 2021

Ecrit, chanté, mixé et enregistré par Batard Tronique en home-studio, à Rostrenen (22) et Saint-Malo (35) en Janvier 2021. Mastering par Batard Tronique
Les instrus sont de : NsOne, Laquan Lay Low, Kuma Seven, Caxton Press, Mani Deïz et le Batard Tronique
Les scratches de l'album sont de Batard Tronique
apparition additionnelle au micro : JustPim
apparitions additionnelles au scratching : DJ Arkane

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